Objectifs de l'integration

Un des principales objectifs de l'Etat serait, que plus d’entreprises emploient des handicapés, afin de diminuer le taux de chômage et impliquer d'avantage les personnes en situation de handicap, dans la société dans laquelle ils vivent. Pour régler ce problème, l’Etat prévoit de baisser les taxes des entreprises prêtes à employer des travailleurs, car avant 2015 les aménagements ou autres à mettre en place pour l'accueil des personnes handicapées coutaient trop chers aux entreprises, ce qui ne facilitait donc pas la volonté d'emploi. Mais pour la non-discrimination des postes, des lois ainsi que des institutions spécialisées ont été créées.

L’accueil de personnes à mobilité réduite, peut parfois nécessiter la mise en place d’un accompagnement spécialisé comme celle d'un tutorat, ou bien des démarches de sensibilisation afin de lutter contre les préjugés. Car ouvrir l’entreprise au handicap, c’est aussi l’ouvrir à la différence, et surtout à la diversité des compétences.

Pour cela, il faut donc aménager les conditions de travail en fonction de la situation et de la gravité du handicap, car certains nécessitent d’une organisation particulière de leur poste de travail, voir de l'entreprise entière si celui-ci, par exemple, se déplace en fauteuil roulant et que la structure de l'entreprise ne prévoit que des escaliers.

Même si le contenu du poste est parfois très précis, il n’est pas toujours facile de l’adapter au profil d’une personne handicapée. Les entreprises doivent donc mener leur réflexion en amont avec le candidat, pour connaître ses contraintes, mais aussi les points où il est performant.

La démarche menée autour d’une problématique individuelle est l’occasion pour l’entreprise d’élargir la réflexion aux conditions de travail des autres salariés, à la prévention des risques professionnels ou encore à la gestion des temps de travail.

L’objectif, finalement, est que le handicap s’efface en tant que tel.

Les obstacles à l'emploi et à l'intégration

Malgré une intégration du handicap dans le cadre professionnel de plus en plus prononcée, des limites perdurent, et peuvent alors constituer des freins importants à celle-ci.

Les difficultés des personnes handicapées sont diverses, quant à leur intégration sociale. Cela démarre dès l'école, de par un parcours scolaire plus difficile que la moyenne. Elles souffrent souvent d'un niveau de qualification inférieur au reste de l'ensemble de la population. De plus, sans oublier le fait qu'il existe également des difficultés du côté des entreprises, celles-ci ne produisent pas énormément d'effort pour leur faciliter un accès à l'emploi avec un taux d'emploi de personnes à handicap inférieur aux 6% recquis, en 2011 il reste encore 22% d'entreprises concernées par ce quota qui n'emploient aucun salarié handicapé.

→ Il y a également les dépenses budgétaires qui peuvent devenir un frein, pour les entreprises, à l'amélioration de l'intégration.

En effet, pour accueillir des personnes atteintes de handicap, pour la plupart d'entre-elles, des dépenses plus importantes qu'en moyenne seront nécessaires. C'est le cas pour une personne en situation d'handicap moteur ou visuel, par exemple,

des aménagements de l'infrastructre, de son poste de travail, de ses horaires seront nécessaires. Et ce

coût sera parfois trop élevé pour les entreprises qui ne pourront alors pas remplir le quota imposé des 6%.

→ Les préjugés récurrents et importants des gens qui les entourent et la peur du regard, et rejet des autres.

Je pense que cet obstacle est l'un des plus important, et particulièrement au niveau de l'intégration. La plupart des individus ont toujours peur du regard des autres, en ont besoin pour vivre leur vie. Et la plupart également ne veulent pas sortir des clous, des cases imposés par les mentalités. Alors imaginez-vous vivre avec la permanente impression d'être jugé, et de pas être à votre place? Les gens n'ont pas toujours conscience de la portée de leurs actes, et propos, mais il n'en reste pas moins que les mentalités où la peur de la différence des autres, constitue une limite énorme à la totale et bonne intégration. Et cela au détriment d'un apport de diversité de capacités, et de possibilités qui pourraient redynamiser certains postes, certaines activités de l'entreprise.

→ Les baisses sociales de l'Etat pour les entreprises employeurs.
Depuis déjà quelques décennies, le trou de la sécurité ainsi que le déficit de la caisse de l'Etat s'accentuent et les aides sociales en subissent les conséquences. La crise touche plus ou moins, une grande partie du pays, et les entreprises réfléchissent d'avantage aux dépenses qu'elles devront effectuer. Tandis que pour les petites ou moyennes entreprises, des aides seraient plus que nécessaires, tout est calculé au centimes près pour permettre à l'Etat de dépenser moins, et cela retombe sur le taux élevé de chômage des personnes handicapées.

→ Les handicaps invisibles.

Un autre obstacle important est celui des handicaps qui ne se voient pas, mais qui sont pourtant bels et bien réels. Les gens s'en moquent, n'y croient pas, et sont d'autant plus exigents, car ils sont septiques au fait que ces handicaps existent. Lorsqu'une personne est en fauteuil, ou atteinte de trisomie cela se voit, les gens le voient, tandis que lorsqu'une personne est atteinte de handicap psychique, les gens ont tendance à croire que c'est juste un problème psychologique, et qu'il n'existe pas réellement, alors qu'il peut vraiment constituer une difficulté handicapante pour l'individu qui en est victime.

→ Les limites qu'ils se fixent eux-mêmes.

Pour finir, lorsqu'une personne dite différente, qui n'a pas les mêmes capacités physiques ou intellectuelles que les autres et qui est en permanence jugée, traîtée différemment, ou tout simplement rejetée toute sa vie, celle-ci commence à douter de ses propres capacités. C'est à ce moment là, je pense qu'entre en jeu, le plus gros obstacle des personnes atteintes de handicap. Les limites qu'ils se fixent eux-mêmes, le propre jugement, et la perte de confiance en leurs aptitudes.