Les handicapés sont-ils des travailleurs commes les autres?
Un taux de demandes et de chômage important.
Informations trouvées sur une plaquette web de l'AFMD (Association Française des Managers de la Diversité) ; "Comment gérer l'emploi de personnes en situation de handicap?"
disponible à l'adresse : http://www.afmd.fr/documents/publication/AFMD-GUIDE-HANDICAP-web.pdf
Malgré une nouvelle politique d'intégration professionnelle des personnes handicapées (quota des 6% cité plus sur la page précédente), celles-ci restent toujours en marge des autres. Néanmoins les chiffres sont positifs (même si ils restent inférieurs à 6% en 2010-2011 : 3,1 % dans le secteur privé, contre 4% dans le secteur public), et montrent une augmentation croissante de la part d'handicapés présents au sein des entreprises particulièrement dans les petites et moyennes entreprises.
Mais, tandis que l'intégration s'améliore petit à petit, le taux de chômage reste quant à lui bien élevé.
(Ce sont dans les entreprises privées assujetties que le quota d'intégration est le plus élevé : Voir graphique ci-joint).
Le taux de chômage des personnes atteintes d'handicap est beaucoup plus élevé que celui du reste de la population active. En effet, il représente presque le double.
Il s'élève à 21%, tandis qu'en moyenne celui du reste de l'ensemble de la populatin est de 9 à 11%. Plus le handicap est important, plus il prend d'empleur, plus l'impact sur le taux de chômage sera important.
(Chiffres de 2009).
Graphique disponible :
http://www.senat.fr/rap/r11-635/r11-6358.html
Graphiques réalisés par nos soins, d'après les chiffres de pôle emploi, et de inegalites.fr disponibles : http://www.inegalites.fr/spip.php?article549
Plus le taux de chômage des personnes en situation d'handicap est élevé, plus les demandes, les recherches d'emplois sont importantes.
En 2008, par exemple, les personnes handicapées représentent 7,1 % des demandeurs d'emploi, ils sont 207 209 à être actifs dans les recherches de travail.
Les demandeurs d’emploi handicapés subissent de manière plus aigüe l’impact du chômage, en particulier après 50 ans et ont plus de mal à en sortir.
