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Conclusion

 

 

 Ainsi, on peut dire que les personnes handicapées sont des travailleurs comme les autres.

Malgré le fait que le handicap peut réduire certaines capacités, il n'empêche pas les résultats prometteurs et efficaces que n'importe quel salarié peut obtenir.

 

     Dans ce cas pouvons-nous parler de salarié "normal"?

 

 Même si l'emploi de personnes en situation de handicap peut conduire à des aménagements d'horaires, et des postes de travail ou encore à des aides, ou des accompagnements plus intenses, ethiquement, moralement et JURIDIQUEMENT il s'agit d'employés tout à fait normaux, adaptés à n'importe quel poste au sein d'une entreprise, pour peu que l'employeur se donne, lui donne les moyens d'avoir un quotidien aménagé.

Au contraire, les personnes handicapées, sont d'autant plus impliquées, et motivées à s'investir, dans le but de s'intégrer, de faire leurs preuves en société, et de montrer qu'ils sont capables d'être utiles.

De plus, ayant pour la plupart eu des problèmes à trouver un emploi, l'acquisition d'un poste auquel ils seront reconnus, et dans lequel ils pourront évoluer est bénéfique autant pour eux que pour l'entreprise qui emploie.

Il est donc notable, que d'un point de vue pratique, les résultats des tâches accomplies sont globalement similaires, que ça soit un individu en situation de handicap ou non.

 

 Néanmoins, même si aujourd'hui les personnes handicapées sont reconnues aux yeux de la loi, comme des travailleurs en tant que tel, il n'en reste pas moins que les regards des autres sont encore pleins d'a priori. En effet ils sont encore victimes de discriminations, de rejets et de préjugés négatifs. Même si les temps changent, les gens qui les cotoient continuent de les voir, le plus souvent, comme des personnes inférieures, et limitées. Alors que ce sont seulement ce genre de jugements, qui créent des obstacles qui peuvent être durs à dépasser pour les personnes en situation de handicap.

 

 L'Etat n'est pas non plus indifférent dans la présence de ces préjugés. La création de nouvelles lois, de nouvelles infrastructures, ont rendu la situation plus facile pour les personnes devant en bénéficier, mais l'instauration d'un quota pour obliger l'emploi de ces personnes a créé une passerelle d'inégalités, à notre sens, entre les différents employés.

Cela ne vous fait-il pas penser au quota d'intégration des afro-américains dans les universités américaines?

Cela ne devrait pas être un moyen de ne pas payer de redevance lorsque les chiffres ne sont pas respectés, cela devrait tout simplement être normal, d'employer des personnes à mobilité réduite, comme c'est le cas avec l'emploi de celles qui n'en présentent a priori pas. C'est sur cette limite à leur intégration, que l'Etat devrait mettre l'accent. Et cela pour tenter de réduire les inégalités qui, malgré une baisse depuis quelques décennies, perdurent. En faisant cet effort, et en tentant de rendre totalement normal, l'emploi de personnes handicapées, il est fort probable que diminue également le taux de chômage de celles-ci.

Comment peut-il être normal, au jour d'aujourd'hui, que le taux de chômage des personnes en situation de handicap soit près de deux fois supérieur à celui de celles qui ne le sont pas?

Il y a également un progrés à faire de ce côté là. Peut être en faisant en sorte que l'Etat s'implique plus dans les aides disponibles pour les entreprises qui souhaiteraient employer d'avantage de personnes handicapées?

 

 Pour conclure, nous pensons donc qu'il est nécessaire que tout le monde parvienne à considérer ces personnes comme travailleurs on ne peut plus normaux, comme vous ou nous. Et ceci afin qu'eux-mêmes puissent en prendre conscience, pour qu'ils puissent se rendre compte qu'ils ont leur place parmi le reste de la population.

Il est également nécessaire que tous les considérent comme des personnes à part entière, et pas comme un simple quota qu'il faut intégrer au sein de l'entreprise pour ne pas payer d'amende. Il faut que tous soient en capacité de les aider, de les accompagner, de tout faire pour qu'ils soient complétement intégrés et non mis à l'écart.

 

                                                

 

Le travail est un droit auquel nous devrions, tous et sans distinctions, avoir accès!

 

 

 

Nous tenions à remercier nos professeurs pour nous avoir aidées, et nous avoir dirigées pendant ces 18 semaines. Mais également, et principalement, Djamilah et Patrick, respectivement, éducatrice et accompagnatrice de personnes présentant des handicaps plus ou moins importants, et handicapé moteur, et paralysé du bras droit suite à un accident du travail, pour avoir pris le temps de nous rencontrer et d'avoir répondu à nos questionnements.

Nous remercions également l'inspecteur du travail du département de la Drôme et sa collègue pour avoir, aussi, répondu aux questions pratiques, concernant les différentes infrastructures, que nous nous posions.

Valentine RUPPERT, élève de 1ES au lycée du Diois.

Katia CATENNE, élève de 1ES au lycée du Diois.

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